Les élus de Fumel-Vallée du Lot ont symboliquement posé la première pierre de la future Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) et du centre de santé, ce lundi 17 février, sur l’ancien parking de l’usine. Un projet qui reste encore à construire sur le plan médical.
C’est « un outil de travail », « un outil de lutte contre la désertification médicale », « un outil pour fonder la médecine future du Fumélois ». « Mais bâtir n’est pas la finalité », rappelle Christian Saint-Béat, médecin et vice-président de la commission santé et sport de Fumel-Vallée du Lot.
Si la partie libérale, côté maison de santé pluridisciplinaire, est complète, cela n’est pas le cas pour la partie salariée du centre de santé. La communauté de communes cherche toujours à embaucher un à deux médecins. « Nous nous engageons à répondre aux attentes des médecins, à les alléger administrativement et à fluidifier le parcours du patient grâce à ces structures. Mais tant que l’état n’imposera pas un dispositif contraignant et obligatoire pour les médecins, nous ne pourrons pas remédier à la désertification médicale », n’hésite pas à fustiger le maire de Fumel, Jean-Louis Costes. « Mais nous sommes optimistes, poursuit le président de Fumel-Vallée du Lot, Didier Caminade. A la Maison de Santé de Penne d’Agenais, où les médecins sont maîtres de stage, de nombreux internes montrent leur intérêt pour intégrer ce type de structure. Nous espérons pouvoir les attirer ici. » Éclaircie au tableau, l’installation assurée de deux jeunes dentistes. Une troisième pourraient les rejoindre.
L’ensemble de ce pôle de santé, projet estimé à 1,5 millions d’euros hors taxes (financé en moitié par l’agglomération, puis l’Europe, la Région, le Département et l’état), devrait être opérationnel dans un an et demi.
Le renouveau de l’avenue de l’usine
En plus de l’intérêt médical, la structure participe au renouveau de l’avenue de l’usine. En pleine mutation, l’axe retrouve peu à peu son attractivité. L’occasion pour Jean-Louis Costes, de confirmer l’installation de la future caserne de gendarmerie sur une parcelle de l’immense site l’usine.
De nombreux projets privés voient également le jour avec la réouverture de l’hôtel le 72 Watt, le cabinet de kinésithérapeutes, une future salle de sport et bientôt une brasserie.
Marina Paris