Non seulement 2020 est toute en chiffres ronds, enrobée comme une friandise qui dirait : « croquez moi, je ne suis que douceur » mais elle aussi bissextile, l’occasion pour fêter l’anniversaire de ceux nés un 29 février !
Ce début d’année célèbre les vœux qui s’échangent entre chacun d’entre nous. Nous pouvons sourire de cet exercice traditionnel ou obligé, il n’empêche qu’il est l’occasion de dire à ceux que nous aimons qu’on pense à eux, à ceux que nous perdons de vue, que nous ne les oublions pas. C’est le temps des « mises à jour » des nouvelles de nos vies, des promesses de se revoir. Il ne faut pas se moquer, parce que nos sommes sincères. Même si le temps fait son œuvre et en décidé autrement.
C’est d’ailleurs pour cela que j’ai renoncé aux résolutions de début d’année : il faut les tenir, ce qui n’est pas une certitude.
Les fêtes, sacro sainte période, celle de la trêve des confiseurs, ont été escamotées, les difficultés à se déplacer ont fait les beaux jours de Skype mais nous ont privé des retrouvailles. Cette année 2019 n’en finit pas plus que celle de 2020 ne commence. Je lis que les Français sont pessimistes, je les crois plutôt légitimement interrogatifs. Après tout le gouvernement consulte et concerte depuis deux ans sur les retraites pour s’apercevoir qu’on ne sait encore rien de précis !
Si cette année porte une promesse, c’est celle des débats, les municipales se profilent comme les escarmouches se préparent. 2018, 2019, et le début 2020 ont été le théâtre d’affrontements et de fractures au sein de notre société. Ce qui m’amène, dans les vœux que je formule, pour nous, pour vous que j’ai tant de plaisir à retrouver chaque semaine, à souhaiter à toutes et tous une année bienveillante.
Muriel Boulmier