Afin de développer la pratique de la pelote basque et attirer de nouveaux licenciés, le club de Fumel-Libos et la mairie de Monsempron-Libos ont procédé à l’aménagement d’une nouvelle structure dans le gymnase André Macard : un mur à gauche.
Depuis 2008, le club de pelote basque de Fumel-Libos montre sans cesse des signes d’évolution. Si dans les esprits cette pratique sportive reste réservée à son fief d’origine, « cette idée est totalement infondée, souligne Nicolas Vignolles, président de l’association. La pratique de la pelote sur le territoire du Fumélois remonte à plusieurs décennies, puisque le fronton dans le stade Henri Cavallier est apparu en 1942. Les prêtes de la paroisse, d’origine basque, y pratiquaient le grand chistéra, relayés par les apprentis de l’usine à la paleta. » Aujourd’hui, le club compte une douzaine de pratiquants réguliers et un grand nombre de joueurs occasionnels.
Afin de développer la pratique et faire découvrir ce sport à tout âge, l’association, avec le concours de la mairie de Monsempron-Libos, a pu faire aménager un « mur à gauche » dans le gymnase André Macard. Composé de trois éléments, un mur de frappe, un mur latéral qui longe le terrain sur la gauche et un mur de fond, ce nouvel aménagement concentre de nombreux avantages et perspectives d’avenir pour le club : « Avec une seule surface de jeu en extérieur et non éclairée, nous étions limités pour la pratique, détaille Florent Seyral, membre du club. En plus d’être en intérieur et éclairé, ce mur devrait nous permettre de pratiquer différentes disciplines de la pelote basque, plus ludiques, pour attirer plus de licenciés. L’ambition serait de pouvoir ouvrir une école de pelote basque pour les jeunes et pourquoi pas faire découvrir ce sport aux scolaires. »
Marina Paris