Et Pâques alors ?
Et oui c’est déjà Pâques ! Les vacances, le soleil, les jours rallongent, toutes les fleurs du printemps embaument l’air : lilas, thym, romarin… Tout cela s’appelle la cuisine, la pâtisserie, le partage et le plus sacré : la famille. On envisage alors de déjeuner en extérieur. Mais attention, en avril ne te découvre pas d’un fil, vieux dicton gascon… Maman sort la belle nappe de l’armoire, la belle vaisselle du buffet, les beaux verres qu’on nettoie à la vapeur pour leur rendre leur brillance… Tout un cérémonial que petits et grands adorent. Et oui, chers amis, c’est Pâques ! Alors tradition ou pas, on le fête !
Tout d’abord, c’est l’occasion de tester les conserves de foie gras préparées à Noël. Vient ensuite le plat d’agneau, avec pourquoi pas, les premières févettes ou petits pois. Quel morceau choisir, autre que le traditionnel gigot ? Chaque année on se pose la question et souvent on n’ose pas. Alors osons ! Achetons une belle épaule qu’on va braiser avec une belle garniture aromatique. On peut même la cuisiner la veille et la réchauffer le lendemain. Nos invités en seront plus que ravis.
Faites-la cuire entière à 80° pendant 5 heures le premier jour et 2 heures le jour du repas. égouttez la sauce et faites réduire. On obtient du pur bonheur ! En garniture, écossez les petites fèves et faites un mélange avec des oignons et des lardons fumés. Faites suer le tout avec un petit peu de graisse de canard. ajoutez une bonne louche de jus de cuisson de l’épaule. Laissez mijoter quelques minutes. Pendant ce temps, faites sauter aller-retour les petites fèves dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Versez le tout dans la base oignons, lardons et laissez cuire 2 à 3 minutes, afin de conserver les fèves légèrement croquantes.
Découpez délicatement l’épaule au milieu de la table. Chacun se sert ce ragoût de févette, sans oublier de verser une cuillère de jus qu’on peut parfumer quelques minutes avant, avec de la fleur de thym ou de serpolet.
Quelques fraises pour finir et ensuite, la chasse aux chocolats ! N’attendons pas que les cloches nous les ramènent de Rome et allons nous faire plaisir en allant chez un chocolatier professionnel. Il vaut mieux acheter peu mais très bon ! Apprenons à nos enfants à consommer moins mais mieux et naturel. Craquons pour des préparations chocolatées avec de jolis noms comme Valrhonna, Barry, Cluizel… Vous ne serez jamais déçus ! Que Dieu vous protège et vous pardonne de toutes ces gourmandises, car elles ne sont pas des péchés !
Adishatz lous amics !
Michel Dussau
La Table de Michel Dussau
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